Façades immeuble
Cette série de tableau porte sur les immeubles de la banlieue parisienne et plus précisément sur les façades des immeubles d’habitations collectives. Dans ces tableaux, j’essaye d’organiser l’image de façon à créer une sorte de dialogue entre le sujet reconnaissable et la cadence graphique à l’intérieur du cadre. L’absence de repères stables ( ciel, horizon, perspective ) et de l’échelle humaine, contribuent à l’expérience particulière du spectateur face à ces images. L’accumulation de la figure de la fenêtre, dont les contours dessinent des formes et des lignes qui s’accumulent et se croisent, donne une autre dimension au tableau : une dimension abstraite.
Aucune ornementation n’est visible sur ces façades ; ces immeubles de la banlieue parisienne, sans prétention et sans ambition architecturale, semble se résoudre à sa fonctionnalité première : loger. De part la simplicité et l’humilité des façades, c’est un immeuble « sans artifice ».
Contrairement aux immeubles haussmanniens, les immeubles en banlieue parisienne ne présentent pas de façades présomptueuses, ils sont dans la retenue, voire dans l’effacement. C’est tout cela qui a suscité mon intérêt, comment rendre séduisant et attachant des bâtiments dont personne ne porte d’attention.
Aucune ornementation n’est visible sur ces façades ; ces immeubles de la banlieue parisienne, sans prétention et sans ambition architecturale, semble se résoudre à sa fonctionnalité première : loger. De part la simplicité et l’humilité des façades, c’est un immeuble « sans artifice ».
Contrairement aux immeubles haussmanniens, les immeubles en banlieue parisienne ne présentent pas de façades présomptueuses, ils sont dans la retenue, voire dans l’effacement. C’est tout cela qui a suscité mon intérêt, comment rendre séduisant et attachant des bâtiments dont personne ne porte d’attention.